Les ateliers de percussions afro-brésiliennes s’adressent aux enfants à partir de 6 ans pour un nombre maximal d’une vingtaine de participants par séance.
Le contenu pédagogique est essentiellement consacré à l’initiation aux percussions afro-brésiliennes de type samba.
Tous les objectifs s’adaptent en fonction du public accueilli et de son âge, du lieu, du temps consacré et du projet dans lequel ils s’inscrivent.
Le nombre de séances varie en fonction de la demande.
Les instruments sont fournis par l’association mais aussi par les intervenants.
Les objectifs :
- Découvrir des musiques d’inspiration traditionnelle africaine ou afro-brésilienne (provenance, histoire) et plus contemporaines avec les percussions corporelles, entre autre.
- Valoriser un travail de groupe par l’écoute, le respect, le partage à travers la pratique musicale collective.
- Apprivoiser et pratiquer un instrument de percussion (djembe, dun-dun, xékéré pour les percussions africaines et surdos, agogo, tambourim pour les percussions brésiliennes…), favoriser les adaptations musicales.
- Développer la capacité de coordination corporelle.
- Découvrir et s’approprier différentes techniques de jeu (mains et/ou baguettes) et différents sons.
- Aborder des notions de rythme et instaurer une polyrythmie.
- Valoriser l’importance du chant dans ces musiques en permettant aux participants de s’approprier une mélodie.
- Valoriser ces pratiques par une représentation publique (sur demande).
Qu’elles soient d’origines africaines ou afro-brésiliennes, ces musiques sont « non écrites ». La méthode d’apprentissage est orale.
L’apprentissage se fait par l’écoute et le mimétisme, ce qui favorise la concentration.
Malgré la différence de fabrication ou de matière des différents instruments, on retrouve des similitudes dans leurs rôles au sein de la polyrythmie, ce qui confirme l’origine africaine de la majorité des rythmes brésiliens. Par exemple, il y a trois basses en percussions africaines et trois basses en percussions brésiliennes, respectivement : doum doum et surdo, les plus grosses et les plus graves, sanbang et contre surdo, les moyennes, kenkeni et coupeurs les plus petites et les plus aiguës.
Les basses sont le cœur de ces musiques. Les participants, enfants ou adultes, prennent conscience de leur importance.
Les petits instruments (ganza, cloches…) permettent d’intégrer plus facilement les enfants rencontrant des difficultés d’exécution ou les plus jeunes, lorsque la différence d’âge est importante au sein d’un même groupe. En brésilien, ils sont plus nombreux et forment des sections.
Lorsque leur nombre le permet (une vingtaine en brésiliens), les participants peuvent « tourner » sur les différents instruments et ainsi choisir celui dont il souhaite jouer.
Les rythmes abordés sont majoritairement binaires. Les ternaires ne sont travaillés qu’avec les enfants de plus de 9 ans.
Les morceaux sont construits ainsi : un appel de début et un appel de fin, une ou plusieurs tourneries (ou pattern), des breaks (événements), plus la « chauffe » (accélération du tempo) et des jeux de questions-réponses.
Chaque instrumentiste joue sa partie et ainsi naît la polyrythmie.
En brésilien, les rythmes appris sont issus de morceaux adaptés, majoritairement, du samba de Rio ou du samba reggae … souvent arrangés avec des rythmes funk ou rap.
Un chant est très souvent lié au morceau, ce qui permet d’aborder la pratique du chant.
L’accompagnement chant, sur certaines actions, s’est fait sur des chansons françaises tel que « Fais pas-ci, fais pas ça » de Dutronc ou à partir de CD pédagogiques fournis par les enseignants. Ceci demande beaucoup de préparation en amont.